Nativité

J’ai jamais su d’où qu’ils étaient venus ni pourquoi. A mon avis, ils avaient été chassés de quelque part.

Je les ai vus arriver à pied avec leurs drôles de vêtements démodés et leurs sacs en plastique. C’était juste la veille de Noël. Ils tournaient en rond, ils se décidaient pas. Ils avaient peut-être un peu peur, parce qu’ils voyaient bien que je les avais vus. Finalement comme la nuit tombait, et qu’il fallait bien qu’ils se décident à pas cher, ils ont poussé la porte de la vieille maison et ils se sont installés.

« Ils vont pas avoir chaud là-dedans, j’ai pensé, vu que c’est abandonné en ruines depuis plus de dix ans, et qu’y a un arbre qui pousse dans la porte qu’on peut plus la fermer vraiment et qu’elle reste toujours à moitié ouverte.  »

« Qui ça peut être tout de même, ces jeunes-là ? j’ai encore pensé, pourvu qu’ils viennent pas chaparder par chez moi. »

Ils étaient encore là le lendemain matin, quand je suis venu voir mon bois dans la grange. J’étais pas venu tout à fait par hasard à vrai dire, j’avais remarqué, en ouvrant mes volets à sept heures, le petit filet de fumée qui dessinait son chemin de fer au-dessus de la cheminée. C’était clair qu’ils m’avaient déjà piqué du bois.

Je suis allé les voir pour me plaindre, mais là, qu’est-ce que vous voulez, je sais pas l’expliquer, au lieu de me fâcher, je leur ai dit comme ça qu’ils pouvaient rester, quand ils m’ont demandé, avec des gestes et des mots que je connaissais pas.

« Pas trop longtemps, j’ai précisé, même s’ils pouvaient pas comprendre, restez pas trop longtemps tout de même, parce que ça va pas plaire à tout le monde. Quant à moi ce qui me concerne, je vois pas de mal même à ce que vous preniez un peu de bois… »

J’avais bien remarqué le ventre de la femme. Un ventre rond comme un nid qui faisait bien ses neuf mois.

En plus du bois, je leur ai donné des pommes de terre, et aussi une lampe torche avec une dynamo, pour s’éclairer le soir, vu qu’y a plus d’électricité depuis longtemps dans c’te vieille ruine. Je saurais pas l’expliquer, mais je m’étais pris d’un genre de… je dirais pas de pitié, même si y avait de ça, mais plutôt… un genre de… quelque chose comme un genre d’affection pour eux. Sans doute parce qu’ils étaient si jeunes. Pourtant, j’aime pas les étrangers, moi, ça, je vous jure, les étrangers, j’aime pas. Mais ces petits jeunes… Je saurais pas expliquer qu’est-ce ce qui me rendait comme ça tout chose… Peut-être la solitude. Y vient jamais personne, du côté de chez moi, depuis plus de dix ans que le père Malifat a cassé sa pipe, et vu que sa maison a jamais trouvé à se vendre, je me sens des fois tout seul à Mazerolles en hiver. Alors voilà, ça s’est fait comme ça sans trop y penser, je les ai laissés s’installer, et même si c’étaient des drôles de pèlerins, ces jeunes qui parlaient que l’étranger, c’était toujours une compagnie. Et puis, ce qui me faisait plaisir aussi, c’est qu’ils avaient quelque chose à attendre, et c’est pas si fréquent. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un, à voir comme le ventre de la fille faisait nid sous sa jupe.

Enfin tout ça m’a pas empêché d’aller passer la soirée du réveillon en ville chez ma copine. Une belle soirée avec les chandelles et le sapin et la bûche et les cadeaux. Elle avait bien fait les choses, ma copine, malgré qu’elle peine avec sa hanche. Je lui ai raconté pour les jeunes, à la fin. « Tu devrais pas, elle a dit. Tu devrais pas. Tu fais toujours des bêtises, tu me demandes jamais rien… tu vas avoir des ennuis. » Elle se doutait. Mais pas de tout… vous allez voir… pas de tout.

J’ai pas été étonné le lendemain quand le gars est venu frapper à la porte. J’ai compris vite fait, et j’ai appelé le docteur Lanoé, mais le temps qu’il arrive, c’était déjà emballé, le petit était là bien rangé dans ses langes. Pendant que le docteur s’occupait de la dame, c’est moi qu’est parti chercher le maire en urgence, pour l’enregistrement à l’état-civil. Vu qu’avec des gens du voyage, qu’a dit le docteur Lanoé, on pouvait pas savoir, ils pouvaient être partis le lendemain et que l’enfant aye jamais aucune existence légale. Le père Boulétreau s’est bien fait un peu prier, vu qu’on était le matin de Noël, mais il est venu, faut lui reconnaître ça. Les jeunes ont inscrit le nom sur un papier qu’il leur a donné, et il a recopié soigneusement. Stelian, il s’appelait, leur petit. Me demandez pas Stelian comment, parce que j’ai pas retenu.

Enfin… il avait beau avoir – forcément, vous allez me dire – un nom à coucher dehors, il était beau comme un ange, ce petit, pas un de ces visages fripés et rouges qu’ils ont en général à la naissance. Un beau visage lisse, des yeux d’un bleu si bleu qu’ils faisaient tout droit penser au ciel comme s’il en était tombé.

Et là, vous allez dire, t’aurais pas dû qu’est-ce qui t’a pris ? vu que t’avais déjà donné le bois, les patates et la lampe… eh ben, je saurais pas l’expliquer, mais il m’a semblé que j’avais pas fait assez pour eux, et puis c’était Noël bordel ! « Il fait froid aujourd’hui, j’ai dit, avec ce vent du nord, je vais vous apporter mon poêle. Et des couvertures pour le petit ». J’ai ramené un bout de mousse à matelas aussi, pour qu’il soit mieux, et je l’ai posé sur une botte de paille que j’ai prise dans la grange… ça isole, la paille, c’est bon contre le froid et l’humidité, c’est comme ça qu’ils dormaient, nos vieux, sur la paille, et c’était sain. Des petits vêtements de laine, ils en avaient déjà quelques-uns à eux, et j’en ai retrouvé d’autres, de mon dernier, qui étaient restés dans un sac au grenier. On fait ce qu’on peut pour aider, qu’est-ce que vous voulez, on n’est pas des bêtes… mais puisqu’on parle de bêtes, elles les aimaient bien, mes bêtes, ces jeunes, c’était marrant à voir. Le chien, les chats, ma petite chèvre Ninette, même les poules qu’étaient sorties de ma cour, toutes les bêtes de chez moi, quoi, elles étaient venues comme en visite, et elles se tenaient en cercle autour d’eux, dans la salle où ils avaient couché le petit.

Le docteur Lanoé, taiseux comme il est, je suis bien sûr qu’il a rien dit à personne. Mais, forcément, le père Bouletreau qu’est bavard comme deux pies et trois merles, il est allé raconter ça partout. Des Gitans, qu’ils ont aussitôt dit, les gens, ferait beau voir ! des Gitans, nous manquait plus que ça, des Gitans ! Voilà que le Joël a laissé des Gitans s’installer chez nous. Bien pire même que des Gitans. Des Roumains roms, des Roms gitans, des Romanichels ! Remarquez qu’ils disaient tous des Roumains et des Roms et des Romanichels et des Gitans mais qu’on pouvait pas savoir en fait d’où qu’ils venaient ni qui qu’ils étaient exactement, ces petits jeunes-là, vu qu’on comprenait rien à ce qu’ils disaient. Ils auraient aussi bien pu venir de Syrie où ce qu’il y a une guerre, ou d’Irak ou d’Iran ou je sais pas d’où. Moi-même, moi qu’est celui qui les a le mieux connus, moi-même qui vous parle j’ai jamais su d’où ils étaient venus. Tout ce qu’on pouvait dire c’est que c’était de quelque part où que la peau bronze au soleil mais où il manque la lumière du bonheur, puisqu’ils s’étaient enfuis si loin jusqu’au froid de par ici. Mais les gens, vous les connaissez, ils ont tous dit : « Des Gitans roms romanichels roumains ! Pas question pas chez nous ! »

Alors, même si ça les regardait en rien, ce qu’il se passait dans la vieille maison Confiant qu’est pour ainsi dire plus à personne, ils ont commencé à tempêter, à se réunir, à se plaindre.

Ils ont prétendu que c’était un campement sauvage, une installation illégale. Que le fils Confiant avait pas donné l’autorisation. Je t’en fiche, l’autorisation du fils Constant ! qu’on sait même pas où ce qu’il est parti en Amérique et qu’il répond même plus aux lettres du notaire à ce qu’il paraît.

Et voilà qu’en moins de deux, ces abrutis, ils ont fait une pétition, et ils étaient décidés à l’envoyer partout, au préfet, aux journaux. Pas croyable. Une pétition signée de 104 personnes. Le jour de Noël ! Pour chasser deux petits jeunes et leur petiot installés dans une vieille baraque qui s’écroule et qu’est plus à personne vu que le notaire au fils Confiant a jamais pu ni la vendre ni la louer dans l’état qu’elle était  ! Une pétition. Je vous demande un peu. Mais c’est méchant, les gens, ça devient méchant quand ça s’ennuie, quand il fait froid qu’il fait pas riche qu’il fait chômage, y en a plus d’un qui broie du noir de noir à en devenir idiot. 
Moi non plus, remarquez, j’aime pas les étrangers, c’est normal vu tout ce qu’on voit à la télé… surtout les Gitans roms romanichels roumains. Mais ces jeunes-là, avec leur petit, j’avais une tendresse pour eux.

Ça me fendait le coeur que les gens soyent devenus méchants justement en pensant à eux qu’étaient si mignons et si beaux, ça me faisait vraiment deuil que les gens ayent fait cette satanée pétition contre eux sans même les avoir vus. Parce que s’ils les avaient vus, je me disais, s’ils les avaient vus… le jeune père qui regardait son petiot comme s’il était tombé du paradis des anges, et la jeune mère qui l’allaitait tout doucement comme font les mères qui aiment leur tout-petit, sûr, s’ils les avaient vus, je me disais, sûr sûrement qu’elle leur aurait fait honte, la pétition.

Alors ce que j’ai fait… je suis allé au village aussi sec, j’ai mis un petit papier dans toutes les boîtes aux lettres. C’était pour les inviter, tous, à venir voir mes jeunes.

L’invitation était à sept heures le soir après la traite, pour que personne puisse dire qu’il pouvait pas venir. J’avais mis le tracteur en route et j’avais allumé les phares, ça éclairait tout le chemin comme il fallait, jusqu’à la vieille maison. A l’intérieur, j’avais disposé des lampes à pétrole, et puis j’avais mis des verres et des bonnes bouteilles sur la table, que tout le monde se sente accueilli.

Et ils sont venus Je me demandais s’ils allaient venir, mais ils sont venus. Presque tous.

C’est pas gai par ici même à Noël, alors quand on a une occasion de sortir de se réunir de boire un pot, vous comprenez… d’ailleurs la pétition c’était pour ça aussi, histoire de parler, de se réunir de se fâcher tous ensemble, de se refaire un monde sans misère et de se désennuyer de colère.

Alors ils sont venus. Cette nuit-là, je l’avais pas choisie exprès, vous pensez bien, mais c’était une nuit comme y en a pas souvent. Il y avait de la lune, une lune magnifique, toute ronde et luisante, qui se prélassait comme un phare sur son petit océan de nuages. Et des étoiles en veux-tu en voilà. Le plafond là-haut était tout brodé d’étoiles sur son noir, comme des perles qu’on aurait piquées sur de la soie. On aurait cru que la nuit avait passé sa robe du soir pour faire honneur à mes petits jeunes.

Bon. Ils se sont approchés tous, ceux du village, un peu péteux vous pouvez me croire. Ils sont entrés pas trop vite dans la vieille maison bien éclairée. Ils les ont vus, mes jeunes, assis dans la lumière à leur sourire avec le petit qu’ouvrait ses yeux si bleus. Ils se taisaient tous, si vous aviez pu entendre à quel point ils se taisaient ! Pas un mot, eux qui avaient bavé et bavassé tout l’après-midi, ils trouvaient plus rien à dire. Ils savaient plus s’ils avaient honte ou s’ils étaient contents, parce que c’était si beau à voir, ces gentils jeunes gens avec leur petit enfant.

Le premier qui a parlé, c’est Jean. 

—Alors comme ça, qu’il a dit, tu nous offres un pot, ce soir, Joël ?

—Ouais, j’ai dit, allez-y, servez-vous, y en aura pour tout le monde.

—Faut pas oublier la jeune dame et le jeune monsieur, qu’il a encore dit, Jean. Et il leur a apporté un verre de bière. « C’est bon, la bière, il a rigolé, c’est bon pour les femmes qui allaitent, la jeune dame peut en boire. » Alors la jeune dame a bu, et Jean s’est mis à rire encore plus fort parce qu’elle avait l’air surprise du goût que ça avait, mais elle a tout avalé et elle a eu l’air d’aimer finalement.

Alors tous ils se sont mis à boire et à parler. C’était vraiment une bonne soirée d’amitié comme on en a pas si souvent par chez nous. Et, c’est marrant, à un moment, le chien, les chats, les poules et la chèvre Ninette, voyant qu’ils avaient plus à avoir peur, sont venus aussi de dehors, et ils se sont mis en cercle autour des jeunes, comme ils avaient pris l’habitude de faire. Et tout le monde est resté là, comme ça, un bon moment, sans parler de nouveau, juste à regarder, éberlués qu’ils étaient, les gens, ébaubis, les pétitionnaires.

Quelqu’un a dit comme on dit d’habitude : « Un ange passe ». Et ça avait l’air tellement vrai que tout le monde s’est mis à rigoler. Ensuite on s’est remis à boire et à parler. C’était vraiment une bonne soirée.

À un moment il a été vraiment tard et on s’est mis à sentir le froid malgré le gros poêle et les boissons. Forcément, avec la porte qu’on peut plus fermer… alors la grosse Valérie a pris son châle, et elle s’est approchée du petit. « Prends, elle a dit à la mère, prends, ça lui tiendra bien chaud. »

Ensuite c’est la petite Céline qui s’est approchée, elle devait être un peu pompette, parce qu’elle a détaché son collier de perles en bois, et elle l’a donné à l’enfant… pour qu’il s’amuse, elle a dit. Un jouet. Comme si à son âge il allait jouer avec.

Alors ça a plus arrêté, chacun a cherché quelque chose à donner. A la fin, y avait une montagne de cadeaux sur le sol à côté du petit.

Eux, les jeunes, ça avait pas l’air de les étonner plus que ça. Ils remerciaient en inclinant la tête, et ils acceptaient tout comme ils auraient accepté la pétition si ces idiots l’avaient envoyée tamponnée recommandée.

A un moment, tout de même, tout le monde a été fatigué. Et puis je pouvais pas laisser le moteur du tracteur tourner comme ça toute la nuit pour alimenter l’éclairage. « Les meilleures choses ont une fin », j’ai dit. Y en a qui sont partis directement, et quelques-uns qui m’ont un peu aidé à ranger. A la fin ils sont tous rentrés chez eux.

Avant de redémarrer le tracteur, je suis revenu saluer les jeunes.

— Je crois bien qu’en fait de pétition, vous allez pouvoir rester encore un petit moment ici, j’ai dit. Pas trop longtemps, faites gaffe tout de même, parce qu’ils pourraient oublier assez vite… mais encore un bon petit moment.

Et c’est drôle, cette fois, ils ont eu l’air de comprendre tout ce que je leur disais, car ils m’ont souri tous les trois, le père, la mère et l’enfant. J’aurais pas cru qu’un mioche aussi petiot puisse sourire, mais, je vous jure, c’est lui qui avait le plus beau sourire, et pourtant, les deux autres, qu’est-ce qu’ils étaient beaux !

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25 commentaires pour Nativité

  1. almanito dit :

    La peur de l’autre, de l’inconnu, toujours à la base du rejet et des haines, depuis toujours. Et depuis la nuit des temps, la générosité et l’amour aussi.
    C’est un peu l’histoire de l’humanité.

  2. X dit :

    Si seulement votre histoire pouvait être vraie! Je la prends comme un conte de Noël, avec ce quelque chose en nous qui s’ouvre sans que nous ne comprenions pourquoi, là est le mystère….
    Voyez vous, la nouvelle Miss France est rentrée dans son Nord natal, on nous l’a montrée se rendant à Calais où elle a visité la fabrique de dentelle, ce qu’elle a trouvé très intéressant… Je m’égare : ça n’a rien à voir.

  3. jill bill dit :

    La Nativité revue par tes soins, merci Carole…. ,-)

  4. Alain dit :

    Je ne sais pourquoi l’image de « L’adoration des bergers », de Georges de la Tour que j’ai revu récemment au Louvre, s’est infiltrée dans mon esprit. Certainement rien à voir…

  5. jamadrou dit :

    Naissance…de la bonté.

  6. G.Policand dit :

    Magnifique!
    J’en ai pleuré d’émotion.
    Merci pour ce cadeau!

  7. hamza dit :

    C’est émouvant mais ça donne chaud au coeur. C’est merveilleux de faire du bien et de donner un peu de ce qu’on a. Beau texte surtout en fin de récit quand l’enfant a sourit. Bravo

  8. louv' dit :

    Un très joli conte de Noël. Dommage que ce ne soit pas la réalité…
    Ici à Calais, il y a des femmes enceintes parmi les migrants. J’espère qu’elles n’accoucheront pas avant d’avoir pu rejoindre l’Angleterre….mais je m’égare moi aussi….
    En tous cas merci Carole et joyeuses fêtes.

    • carolechollet dit :

      Je viens de lire dans un journal qu’une migrante avait accouché sur un bateau de passeurs pendant la période de Noël. Encore une « Nativité » d’aujourd’hui, à l’issue bien incertaine en effet.

  9. eva dit :

    Quel talent de conteuse ! J’en souris de plaisir !

  10. chateux23 dit :

    Les hommes sont capables du pire mais aussi du meilleur, tout n’est pas perdu….

    • carolechollet dit :

      Oui. J’essaie dans ces nouvelles de faire alterner ce « pire » et ce « meilleur », parce que je suis convaincue comme toi que ces deux pôles s’équilibrent, et que le bon pèse toujours un peu plus lourd dans la balance.

  11. Génial, Carole, génial !… Ton texte me fait rêver…

  12. Quichottine dit :

    Que te dire ?
    Ton texte est magnifique, l’histoire tellement belle qu’elle m’a mouillé les yeux.

    La nativité, ce serait sûrement ça aujourd’hui… et j’espère que tous les petits Jésus du monde auront un Joël pour montrer l’exemple.

    Passe une douce soirée. Bisous et bon Noël.

  13. zadddie dit :

    Une belle crèche que voila!

  14. flipperine dit :

    une belle histoire et tous les gens ne sont pas à mettre dans le même sac comme on dit il y a les bons et les mauvais

  15. Pastelle dit :

    Quelle belle histoire… Oui, elle a déjà écrite, mais pas comme ça.
    C’est malin, je pleure maintenant.

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