La maison

Comme autrefois, ils s’étaient engagés dans le raidillon, main dans la main, d’un même pas joyeux.

Comme autrefois elle avait admiré les aubépines, et elle avait cueilli quelques fleurs au passage, tandis qu’il évaluait, dans les fourrés de ronces, la récolte de mûres à venir.

Comme autrefois il avait dit, au virage de la fontaine, devant la vieille sainte Lucine : « Mi-côte », comme autrefois elle avait répondu : « Ou bien mi-pente », et ils s’étaient souri, en échangeant les mots rituels.

Puis ils s’étaient assis, l’un près de l’autre, promeneurs fatigués, irrésistiblement attirés par ce large banc de bois qu’on avait installé près de la fontaine, et qui, autrefois, n’y était pas.

—Une bonne idée, ce banc. J’étais un peu essoufflé, je dois le reconnaître…

—Et moi, avec ce genou, maintenant, qui me tourmente…

—Ah, c’est que nous avons vieilli.

—Il y a si longtemps…

—Quarante-ans déjà.

—Quarante-et-un.

Un pèlerinage. A quoi bon ? Pourquoi revenir, tant d’années après ? Mais elle avait insisté. Et lui… lui, il n’était pas contre, au fond. Le coeur leur battait bien un peu. Pas seulement d’essoufflement. Qu’allaient-ils retrouver, là-haut ? Si on l’avait démolie… arasée… ou au contraire reconstruite ? noyée de béton ou de crépi ? Couverte de panneaux solaires ?affublée d’une piscine ? S’il allait y avoir là des gens amers et sans amour ? Est-ce qu’on sait ce qu’elles deviennent, ces vieilles maisons qu’on a quittées, au fil des ans et des propriétaires ?

Une rose fanée était pendue, brune et sèche momie, au grillage de fer qui enfermait la sainte. 

—Elle a toujours des fidèles, malgré tout, cette petite Lucine… Je suis sûre que c’était une nymphe, au temps des Païens, qu’on adorait déjà… peut-être même une nymphe amoureuse… il y avait partout des nymphes, ici, avant qu’on en fasse des saintes.

Près de la vieille rose desséchée et brunie, sur le grillage un peu rouillé, elle avait accroché la branche d’aubépines toute fraîche qu’elle avait cueillie, tout à l’heure, sur le chemin.

Lui s’était penché sur l’eau noire du bassin.

—La source n’est pas tarie, il y a même encore beaucoup d’eau malgré la sécheresse. C’est surprenant. Une fontaine miraculeuse, vraiment.

Brusquement éveillée, la vieille sainte ouvrit ses yeux pâlis, secoua ses cheveux gris. Puis elle les regarda avec douceur, hocha la tête, et sourit pour elle-même. Ces deux-là… elle les connaissait bien, elle savait… ah… elle en savait long…

Mais déjà ils avaient repris leur marche, plus lentement.

Bientôt ils avaient aperçu, tout au sommet, la tour du château d’eau.

Enfin, au dernier virage, la haute façade de pierre blonde s’était découpée, comme autrefois, lumineuse, souveraine, dans le feuillage sombre.

La maison était encore là, bien sûr. Vaste et fière au-dessus du Marais, dans son frais bosquet d’arbres. Une belle maison de pierres tendres, avec des volets bleus, comme un château paysan, sur son flanc de colline. Qui donc aurait osé porter la main sur elle ?

Mais… qu’était-il arrivé ? Ils s’approchèrent, stupéfaits : les tilleuls devenus immenses et fous obscurcissaient le petit jardin et l’encombraient de branches entremêlées, le lierre grimpait sur les volets dépeints, les marches du perron étaient envahies d’orties, des pierres rongées et noircies de mousses étaient tombées, tas de cailloux épars et misérables, de la façade autrefois si lisse.

Une maison abandonnée. Depuis des années oubliée.

Le vieux monsieur qui la leur avait louée, autrefois, était mort, évidemment. 

—Depuis longtemps…

—Quel âge aurait-il eu ? Cent-dix ans, au moins… il y a bien quarante ans…

—Quarante-et-un…

Mais ses enfants ? N’avait-il pas une fille ? Ou même deux ? Et des petits-enfants ? Bien sûr, deux petits garçons… ils jouaient près de lui avec le chien, quand il venait, en septembre, récolter les figues… tu te souviens, ces figues, comme elles mûrissaient bien, cette saveur qu’elles avaient… jamais, ensuite, je n’en ai mangé d’aussi bonnes…

C’était une maison merveilleuse. La plus belle maison qu’ils aient connue. Si claire, si vaste, bien plantée sur la terre, et si bien grandie vers le ciel, avec sa cave et son grenier, et son jardin de paradis rempli de fleurs, de fruits, de grenouilles et d’oiseaux.

Alors ? Alors, pourquoi ne l’habitait-on plus, elle qui leur avait apporté autrefois tant de bonheur, elle qui pouvait encore apporter tant de bonheur à des enfants, à des vieillards, à de jeunes amoureux ? Pourquoi ne l’avait-on ni louée ni vendue ? Pourquoi la laissait-on se perdre ? Il devait y avoir quelque chose… Une dispute, un malheur… Qu’était-il donc arrivé ? 

Ils firent le tour, cherchèrent dans l’herbe haute un panneau « à vendre » ou « à louer » qui se serait effondré, un numéro auquel téléphoner. Non, rien, que des herbes sèches et muettes… aucune indication pour les passants curieux… la maison n’était apparemment ni à vendre, ni à louer. Simplement abandonnée. Oubliée sur sa butte de bois dormant, dans le flot montant de sa végétation ensauvagée. 

—Tu te souviens ? Cette vue qu’on avait, au grenier… C’était la dernière butte avant la mer, ici, au temps où la mer venait encore…

—Quand la colline était une falaise de calcaire au bord de l’océan…

—Il y a de cela des centaines d’années.

—Mille ans, je pense.

—C’est étrange comme tout change. Dire qu’il y a eu la mer, tout près, en bas, qu’elle mordait la colline, et qu’elle s’est retirée, tout doucement…

—Pas tout à fait. Tu ne te souviens pas ? Un hiver, cette tempête qu’on avait eue…

—Le vent mugissait…

—Tu crois que la mer reviendra, un jour ?

—… les arbres sifflaient et hurlaient… tous les volets grinçaient…

—On se serait vraiment cru sur un navire. Au milieu de l’océan.

—C’était peut-être cela, ce que nous aimions, dans la maison. On y vivait comme dans un navire.

—Deux matelots, si loin du monde…

—Si on entrait, de nouveau ? 

—Peut-être qu’on pourrait…

Le grand portail était tout envahi de racines et de ronces. Le portillon barré de branches était fermé à clé. Mais la vieille sonnette pendait encore sur son fil.

—Tu crois qu’elle marche encore ?

—Mais non… tu vois bien que le fil n’est plus relié à rien.

—On pourrait essayer… comme ça, pour rien… pour jouer, pour…  pourquoi pas ?

Elle appuya sur le bouton noirci. Juste une fois, presque avec crainte, du bout du doigt. D’abord, il n’y eut que le silence.

Une sonnette en si piteux état… Pas étonnant, je te l’avais bien dit…

Puis, tout doucement, le son s’éveilla. Une note lointaine et trouble. Presque inaudible encore. Comme un étrange chant venu de très loin. Un tintement très pur, léger comme de l’eau, qui résonnait à peine, hésitant, incertain, dans la maison sombre et fermée. Longtemps, longtemps, le chant s’essaya, tout bas, tout bas, murmura son appel… 

Ils écoutèrent, vaguement apeurés, serrés l’un contre l’autre.

Puis cela commença. 

A l’étage, un volet encore bleu se mit à palpiter comme une aile… Brusquement, la fenêtre s’ouvrit. La fenêtre de la chambre. Qui donc l’avait ouverte en grand ? Un grand rideau de mousseline dansait à la fenêtre, emporté par la brise.

Un autre volet claqua, joyeusement, un peu plus haut, au grenier, et, soudain, dans la lucarne qui s’arrondissait comme un oeil, on aperçut la cage étroite du vieil escalier de chêne. 

Et cette spirale de fumée si blanche, qui maintenant s’élevait au-dessus des tuiles moussues ? Quelqu’un faisait du feu… il n’y avait pas de chauffage, dans la vieille maison, ils s’en souvenaient si bien… chaque matin, dans la maison glacée, de l’automne au printemps, ils entassaient les bûches sur leur lit de journaux et de petits bois, puis ils craquaient l’allumette. Alors, ils s’asseyaient en s’embrassant devant les flammes vives du feu naissant, et ils tendaient ensemble leurs mains aux flammes, saluant ainsi chaque jour le jour qui commençait.

Cependant le son résonnait toujours, pur et cristallin désormais. Le rez-de-chaussée s’éveillait, pièce après pièce. La fenêtre de la cuisine laissait déjà entrer tout le soleil du matin. Et la fenêtre du séjour les observait pensivement, claire et luisante comme un miroir. Des formes vagues s’y dessinaient, mouvantes et indécises.

—On pourrait essayer encore ?

Ce fut lui, cette fois, qui se chargea d’appuyer sur le bouton noirci de la sonnette hors d’usage. Ils attendirent.

La porte s’entrouvrit au-dessus des marches du perron. Ils entendirent les bruits d’assiettes, le chuintement de l’eau sur la gazinière, les paroles murmurées. La radio qui marchait.

Monteverdi. 

Le lamento de la nymphe… oui, elle reconnaissait très bien.

—Pourquoi est-ce que tu écoutais toujours ces musiques tristes ? Tu aurais dû…

—Je ne savais pas… non, je ne savais pas que nous étions heureux.

—On ne se rend jamais bien compte…

—C’est lorsqu’on se souviens…

—Alors essayons, essayons encore…

Ils appuyèrent, l’un après l’autre, aussi fort qu’ils le purent, sur le bouton noirci de la sonnette.

Et tout d’un coup ils furent là, tous les deux, debout sur les marches du perron, deux jeunes mariés qui se tenaient la main. Leurs pas légers crissaient déjà sur le sable de l’allée, ils s’approchaient, insouciants, sous les tilleuls en fleurs. C’est le jeune homme qui ouvrit le petit portillon et s’avança sur la route. La jeune femme s’était penchée sur les rosiers et cueillait quelques fleurs. Le portillon ne grinça pas lorsque le jeune homme le referma.

—Qui est-ce qui… ?

—Non, ce n’était personne… il n’y a personne…

—Pourtant, nous avions bien entendu la sonnette ?

—Il m’a semblé, en effet… mais peut-être, le vent… il y a toujours tellement de vent…

—Rentrons, alors. Je mettrai les fleurs dans un vase… elles sentent si bon le printemps. On se croirait presque en été, déjà.

—….

—Ils ne nous ont pas vus ! Tu te rends compte, ils étaient là, tout près, juste devant nous, et ils ne nous voyaient pas.

—C’était tellement…

—Nous les dévorions du regard et ils ne nous apercevaient même pas…

—J’ai crié…

—Ils n’ont pas entendu.

—Ils se sont éloignés sans nous remarquer.

—Ils se tenaient la main si tendrement…

—Ils sont déjà rentrés.

—Comme ils avaient l’air de s’aimer…

—Si seulement nous avions pu…

—… leur parler ?

—Auraient-ils écouté ?

—C’est tellement dommage…

—Mais qu’aurions-nous eu à leur dire ?

—Nous n’aurions pas su…

—Non, pas du tout.

—Nous n’aurions pas pu les guider…

—Ils apprendront tous seuls…

—Ils souffriront…

—Peut-être.

—Peut-être pas… moi je crois qu’ils sauront…

—S’ils allaient se tromper, tout de même ? Devant eux, il y a tant de routes. Je veux dire : tant d’autres routes…

—Tant d’autres ? tu crois ?

—Bien sûr… tant de possibles. J’ai peur pour eux, ils sont si jeunes…

Mais non, voyons, ne t’inquiète pas pour eux, ils sauront… 

—Oh, c’est que c’était si bizarre… si douloureux… il me semble qu’ils auraient dû nous voir… si seulement ils avaient pu nous voir…

—Non. Ils ne pouvaient pas nous voir, réfléchis…

—Mais, s’ils l’avaient pu, s’ils nous avaient aperçus, vieillis comme nous sommes maintenant, tu crois qu’ils nous auraient reconnus ?  Qu’ils auraient accepté de nous reconnaître ?

—Non, non, il valait mieux ne pas…

—Ils sont encore si jeunes…

—Tu te souviens de la mare ? Elle était là, derrière le grand figuier… Les têtards y grouillaient au printemps, et les grenouilles y coassaient toute la nuit, en été. 

—Elle avait gelé, tout d’un coup. Figée. Comme ça, d’un coup, sans qu’on s’y attende. Morte sous la glace. Tu te souviens ? 

—Au premier novembre…

—Non, pas du tout, c’était le 11 novembre. L’après-midi, c’était encore un peu l’été. L’été s’était prolongé si longtemps, cette année-là. Nous avions sorti la barque, et nous étions allés sur le marais.

Une journée merveilleuse… si douce…

—Il y avait ces cygnes, sur la prairie dont les arbres avaient été décapités…

-… cette tornade qu’il y avait eue, à la fin de l’été…

—La nuit-même il gelait, l’eau de la mare était prise en glace.

—C’était pourtant la même mare. La même eau. Le même jour.

—Cela arrive quelquefois. L’hiver tombe comme une pierre.

—Mais il y a eu de nouveau le printemps, les têtards et les nénuphars…

—Evidemment.

—Les libellules… et le chant des grenouilles.

—Naturellement.

—Les branches neuves sur les troncs découpés…

—Même les carpes koï, qui tournaient comme avant…

—Oui, mais si seulement ils avaient pu nous voir… nous écouter…

—Ils ne pouvaient pas, voyons, ils ne pouvaient pas…

—J’ai l’impression qu’elle a disparu, cette mare… elle était là, sur le côté, tu te souviens ? la sécheresse, sans doute… 

—Non, ce n’est pas possible. Il y avait encore tant d’eau dans la fontaine, tout à l’heure.

—Essaie de grimper sur la grosse branche du tilleul, pour voir…

—Toute cette végétation… on ne distingue plus… elle a dû être recouverte…

— Non, non, ce n’est pas possible… laisse-moi regarder à mon tour…

—.. ou alors un glissement de terrain… le sol est meuble, ici…

—Il y avait des carpes koï… tu te souviens comme elles tournaient, comme elles tournaient, tournaient ? C’était toi qui les avais mises… tu disais qu’elles allaient faire cent fois le tour du monde, dans leur petite mare, que c’étaient des poissons philosophes… des poissons zen qui traversaient le temps… 

—…ou bien on l’a comblée… exprès. Oui, c’est le plus probable. On l’a comblée.

—C’est dangereux, les mares… 

—Mais si vivant, si gai…

—Il y a des enfants qui s’y noient… des animaux qui tombent. Un hérisson, une fois, tu te souviens ? Comme c’était triste.

—C’est si joyeux, une mare… presque autant qu’une rivière… est-ce que tu as lu Le vent dans les saules ? Une vie si intense, dans ces petits coins d’eau…

—Puisqu’elle a disparu…

—C’est toi qui ne la vois pas…

—Peut-être qu’elle était de l’autre côté ?

—Nous avons oublié…

—Il ne faudrait jamais oublier.

—Mais regretter, cela ne sert à rien.

—Peut-être qu’on pourra retrouver le notaire…

—Tu veux acheter la maison ? quelle idée !

—Nous n’aurions jamais dû partir…

—C’était inévitable. 

—Il va falloir se décider, maintenant…

—Tu veux dire : à racheter la maison ?

-… à regagner la voiture…

—Elle ne serait peut-être pas si chère… 

—Jamais deux fois dans la même eau ! Jamais !

—Tu veux toujours partir…

—Mais nous sommes revenus…

—C’était la dernière fois.

—A moins que… tout de même… on pourrait…

—Tu n’y penses pas…

—Et toi tu penses bien trop.

Silencieux, un peu tristes et découragés, ils avaient redescendu le raidillon.

Près de la fontaine, fatigués, ils s’étaient de nouveau assis près de la vieille sainte. Elle avait posé sur eux, de nouveau, ses yeux bleuâtres, profonds et malicieux.

Dans l’eau de la fontaine, ils le remarquèrent en se levant du banc, deux escargots s’étaient noyés. 

Toujours silencieux, ils avaient repris leur route.

Il était essoufflé, et elle boitait beaucoup.

Mais dans le virage aux aubépines elle avait encore cueilli une brassée de fleurs. Il s’était arrêté un instant pour regarder fleurir les mûres. 

Puis ils avaient levé la tête, ensemble, et ils s’étaient souri.

« Mi-pente », avait-elle dit.

« Ou bien mi-côte », avait-il répondu.

Et de nouveau ils s’étaient senti heureux, tellement heureux, lorsqu’ils les avaient aperçus, au loin, tout en bas de la côte, dans le dernier virage, qui descendaient le chemin d’un bon pas, main dans la main, si jeunes et si confiants, et prêts à s’en aller, l’un près de l’autre, si loin, si loin…

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7 commentaires pour La maison

  1. jill bill dit :

    Ah joli…. notre appart loué en 73 existe tjs, il n’est plus à louer mais à vendre comme tout le vieil immeuble…. 😉

  2. Quichottine dit :

    Que c’est joli !…
    Dans le contexte actuel, je suis très émue.
    Tu effaces le temps qui passe avec un énorme talent. Et pourtant, il est bien là, dans ces quarante et une années de ces deux vies qui ne sont qu’une, à mi-pente, à mi-côte, qu’importe ? Ils s’aiment toujours autant, mieux peut-être qu’à vingt ans.
    Merci, Carole.
    Passe une douce journée.

  3. flipperine dit :

    que cela doit être triste de retrouver une maison qui n’est plus entretenue

  4. almanito dit :

    « je ne savais pas que nous étions heureux » … »Bonheur, je ne te reconnus qu’au bruit que tu fis en partant… » Radiguet.
    Si seulement il suffisait d’appuyer sur la sonnette pour revivre quelques instants de bonheur passé…
    Merveilleux récit Carole.

  5. Aloysia dit :

    Émouvante rencontre avec le passé… Mais qui est qui ? Lui ou elle ? Ceux-ci, ou ceux-là ? N’y a-t-il pas en réalité une seule et même personne, un seul et même lieu, celui qui est et qui était, et sera ?… Merci Carole pour cette merveilleuse méditation, plus « vraie » que « nature » …

  6. mansfield dit :

    Entre fantastique et nostalgie, un très beau conte

  7. dombouvet dit :

    Un récit vraiment fantastique, j’aime beaucoup. La « séquence » de la sonnette passerait bien en film.

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