14 juillet

Sur l’île aux peupliers, on continuait à tirer. Pauvre tonnerre s’évertuant dans le lointain… c’était un feu d’artifice si modeste.

Pourquoi était-il parti avant la fin ? 

Maintenant, il avançait seul dans les rues du village. Les réverbères allongeaient son ombre sur la route. Il lui semblait marcher derrière lui-même.

Là-bas, cependant, les salves s’intensifiaient, tambourinaient et roulaient dans un crépitement de grêle. Le bouquet, pensa-t-il avec une sorte de regret. Il imagina les frêles roses de lumière s’envolant au-dessus des arbres, retombant lentement en pétales d’étincelles, puis s’éteignant, haillons d’épines grises, dans la nuit refermée.

L’air sentait la poudre et le blé mûr. Une grosse lune au visage indécis, flottant sur des vagues de nuages, l’observait, familière. 

Il aurait dû rester encore un peu, attendre au moins la fin du feu d’artifice. Il y avait si longtemps qu’il n’était pas venu au 14 juillet. Depuis tant d’années il ne revenait plus au village qu’en hiver, pour le réveillon. Il descendait de Paris avec Juliette et les enfants. On s’embrassait, on mangeait l’oie grasse et le gâteau aux noix, on ouvrait les cadeaux. Avant de repartir, dès le lendemain matin, pour le repas de Noël chez les beaux-parents de Fontainebleau. Il avait peu de loisirs, dans sa profession, évidemment. Et beaucoup d’obligations. Alors l’été… l’été, c’était l’époque des vacances. Il partait, forcément. Comme tout le monde. A la montagne. Avec les Gravigneaux. Juliette n’aurait pas supporté de ne pas partir en vacances à la montagne. Si bien qu’ils avaient fini par acheter un chalet à Chamonix avec les Gravigneaux, leurs amis parisiens. Une demeure d’architecte qui avait appartenu à un antiquaire fameux, et où Juliette se plaisait. Ils y venaient skier en février, randonner en juillet. Il envoyait toujours une carte postale aux parents, dans laquelle il parlait de les inviter. La mère la rangeait avec les autres dans la boîte à gâteaux où elle conservait son courrier. Le père renvoyait une missive appliquée, toujours la même, déclinant poliment l’invitation en lettres rondes, qu’ils trouvaient au retour au fond de la boîte aux lettres. Ils étaient comme ça, les parents. Des gens patients et humbles, qui ne se plaignaient pas, comprenant que le fils, bien sûr, avait sa vie à faire, son chemin à tracer, qui n’accompagnerait plus le leur. Une vie d’homme aisé, ça ne laisse pas le temps… ils se rendaient compte. Une vie d’homme à l’aise, ça se respecte au village… Et puis il y avait Juliette… une femme comme Juliette, comment aurait-elle pu ne pas s’impatienter chez des petites gens comme eux, des pésans, des vieux qui vivaient chichement de leur retraite  agricole ? Ils comprenaient, ils savaient bien…

Mais cette année… cette année, le père était malade, avait dit la mère au téléphone. Les poumons… non, non, rien de certain… le médecin ne savait pas encore, on allait poursuivre les examens, mais… il était si fatigué, le père… on lui avait fait une ponction… on allait lui en faire une autre… oui, du liquide qui s’était accumulé dans ses poumons. Du liquide ? … une sorte d’eau, oui… non, on ne savait pas ce que c’était mais… alors si… si pour une fois… – la mère avait une voix hâtive et rauque qu’il ne lui avait jamais connue – … si pour une fois il pouvait venir les voir en été ? Il avait laissé Juliette pester. Elle était partie la veille à Chamonix avec les enfants dans la 3008 neuve des Gravigneaux. Lui, il n’avait pu quitter Paris qu’un peu plus tard, après avoir réglé ses derniers dossiers. Il était arrivé au village dans l’après-midi. Juste à temps pour assister aux fêtes du 14 juillet.

Il y eut encore du côté de l’île un roulement pressé, un petit fracas de champ de bataille. Puis on entendit les cris de joie et les applaudissements. C’était fini.

L’orchestre commençait à jouer. L’orchestre, un bien grand mot… Juste un gars au micro qui chantait, et un autre qui accompagnait à l’accordéon. Les mêmes gars qu’autrefois, apparemment. Des brocanteurs de Mennetou qui avaient monté en parallèle une petite affaire de spectacles ruraux. Ils faisaient défiler les tubes démodés en imitant la voix des chanteurs de leur jeunesse. Et ils poussaient les amplis pour faire illusion. Stars du 14 juillet blanchies sous le harnais… après tout, ça les rendait peut-être heureux, de faire danser les vieux. Une bouffée de vent frais apporta les paroles jusqu’à lui : « On oublie… hier est loin si loin d’aujourd’hui… Je ne voudrais pas refaire le chemin à l’envers… et pourtant je paierais cher pour revivre un seul instant… J’irais bien refaire un tour… »

Il se sentait vaguement ému. Mais c’était ridicule…  cette voix de fausset maladroit que le chanteur croyait devoir prendre… ces chansons de minettes, comme on disait au lycée d’Oudon quand il était jeune. Dire que les vieilles jeunes filles du bal pouvaient encore se pâmer à la voix du brocanteur blondasse. Il avait bien fait de quitter la fête, finalement.

Il se demanda ce que faisait Juliette, pendant ce temps, à Chamonix. Elle avait dû aller au feu d’artifice avec les Gravigneaux, elle aussi, de son côté. C’était un spectacle, là-bas, qui en valait la peine, un feu roulant de lumières. Pas un tir de lucioles à l’économie comme ici. Et on ne dansait pas dans l’herbe ensuite sur des vieux tubes à l’accordéon. On faisait venir un vrai DJ. Une autre classe, Chamonix, forcément. Il ferma les yeux, imagina Juliette dansant avec Jérôme Gravigneaux… ressentit un petit pincement de jalousie, rouvrit les yeux.

La nuit encore bleue tout à l’heure noircissait et s’approfondissait. Des moucherons tournaient perdus dans la lueur des réverbères. On entendait de temps à autre exploser des pétards, les voix confuses de la fête avançaient jusqu’à lui comme une houle, suivant le vent. Il s’arrêta devant le portail de la vieille église. Les saints veillaient encore là-haut, un petit projecteur éclairait leur face usée, barbue de mousse et coiffée de saponaire. Saint Lubin et saint Lumine au visage semblable, que seules distinguaient leurs tailles différentes. Le grand saint et le petit saint, comme on disait. Ils paraissaient sourire, d’un unique sourire lunaire et doux.

Il s’assit sur le banc tacheté de lichen, devant le presbytère.

Le défilé était passé par là, il y avait à peine une heure. La table de tréteaux où on avait servi des rafraîchissements aux musiciens de la fanfare était encore dressée sur le parvis, avec sa nappe de papier jaune et ses verres vides emplis de mouches. Il se souvint que tout à l’heure, il avait vu le père s’asseoir sur le banc même où il se tenait maintenant. Il avait dû s’essouffler avec son euphonium… et puis cette chaleur… Il l’avait vu, de loin, près de la mère qui lui mouillait le front, et il s’était approché, vaguement inquiet. Mais le père s’était vite relevé, il lui avait fait des signes joyeux, il était allé boire un coup avec les autres, et le défilé avait repris. Ce n’était rien. Le père n’était pas si malade, au fond. Juste cette respiration bizarre et sifflante. 

Cela lui avait paru un peu étrange, pendant le défilé, de faire tout le parcours dans les derniers, un peu à distance, presque timidement. Un étranger, loin des groupes bavards où il ne connaissait plus personne. Il était toujours le premier, autrefois, pourtant… Premier à l’école, premier au défilé, il était de ceux qui vont de l’avant…

On partait du passage à niveau, que le grand-père ornait toujours des deux vastes drapeaux frangés d’or qu’il gardait au grenier. On accueillait les musiciens avec des pastis et des bises, puis la famille partait en tête. Le grand-père se munissait toujours de fusées de la SNCF. Des fumigènes de détresse qu’il récupérait dans son service après la date de péremption. Personne au village ne pouvait se procurer quelque chose d’aussi beau que ces fusées colorées qui n’en finissaient pas de cracher leur fumée éclatante. Tout au plus certains achetaient-ils, à l’épicerie Cornichon-Durand, outre les pétards rituels, de petits bâtons minces qui ne brûlaient qu’une ou deux minutes. Alors des fumigènes de la SNCF… ! Près du grand-père, la mère et lui, ils avançaient comme des seigneurs. Tout le monde les enviait et s’écartait respectueusement quand le grand-père dégoupillait solennellement les fusées. On faisait cercle pour les voir grésiller longuement au bout de son bras un peu raide d’ancien blessé de guerre, torches magiques, rouges et fumantes, triomphantes.

Dans un journal, récemment, il avait lu qu’il était interdit, désormais, de récupérer pour les fêtes ces fusées de service. Trop dangereux. Qu’on incinérait quelque part les vieux fumigènes périmés. Il se  demanda ce que son grand-père en aurait pensé. Lui qui était toujours si attaché aux lois et aux principes… On interdisait tant de choses, maintenant, qu’on en venait presque à se demander s’il était encore permis de se souvenir de toutes ces choses interdites qu’on faisait dans l’insouciance, alors. Mais n’était-ce pas le souvenir lui-même qui était dangereux ? Bien plus dangereux que toutes les torches de détresse.

Bah… tout allait bien, ce soir. Le père avait encore vaillamment défilé, tout de même, tout à l’heure, avec les musiciens. Un pilier de l’harmonie, le père. La mère, elle, avait été majorette, dans sa jeunesse, à Oudon-le-joyeux, avant d’être rattrapée par l’embonpoint et les travaux de la ferme. C’était comme cela qu’ils s’étaient connus, les parents, au carnaval, quand le grand-père était encore en service à Oudon.

Lui, le gamin, il avait toujours éprouvé une sorte de malaise à écouter les parents raconter leur rencontre… à part les fusées fumigènes, ça ne l’avait jamais vraiment amusé, les fêtes de village. La fanfare, tiens… la fanfare… tout gosse il y avait bien pris un peu plaisir, mais en grandissant il s’était mis à trouver cela idiot, ridicule. Il ne comprenait pas la joie du père à souffler dans l’euphonium et à marcher au pas dans son uniforme bleu. Il avait même un peu honte quand le père s’attardait en riant avec les autres aux tables couvertes de boissons.

Et puis le grand-père était mort. On l’avait enterré dans ses drapeaux. Lui, il était devenu cet adolescent brillant qui étudiait à Paris, laissait pousser ses cheveux, détestait la musique militaire et les bals à flonflons. Ensuite, il avait rencontré Marina, puis Juliette, qui était d’une bonne famille de Fontainebleau.

Il dressa la tête. Il lui avait semblé entendre… est-ce que cela ne venait pas de derrière l’église, du côté de l’auberge en ruines qui avait appartenu à l’oncle Zéphyr – à moins que ce ne soit à l’arrière-grand-père Zéphyrin ? Le bruit  approchait comme un souffle vivant…

Oui… cette lueur écarlate, ce lent grésillement dans l’épaisse fumée… un vieil homme avançait dans la nuit, tenant à bout de bras le bâton fumant. Une fusée de cheminot… on en trouvait donc encore ? Il se leva, s’approcha. L’autre parut le remarquer, et s’arrêta pour l’attendre. Il suivit le vieil homme qui avançait dans la nuit enfumée, tenant toujours sa torche ardente.

Ils avancèrent loin dans les rues silencieuses. De sa torche le vieil homme éclairait des coins d’ombre profonde d’où tous ils surgissaient lents et brumeux. Tous… les parents de la ville et les parents du village, les oncles morts et les tantes si vieilles aujourd’hui, les cousins dispersés, les enfants de l’école qui étaient devenus sans savoir comment des hommes mûrs et ventripotents, des femmes aux cous plissés, aux ventres las. Tous, ils se dessinaient au passage dans les plis souples de la fumée, et leurs yeux s’allumaient d’enfance aux étincelles de lumière.

Et voilà que déjà ils sortaient du village. Qu’ils avançaient sur la route d’Oudon et que la nuit les rattrapait. Le vieil homme dégoupilla une nouvelle torche. Une torche extraordinaire, qui crachait le feu comme de l’eau, en salamandre tournoyante. Alors, dans la fumée épaisse et rouge, le père, jeune et vigoureux, se mit à danser sur la route avec son euphonium qui brillait comme l’or, soufflant de toutes ses forces, près de la mère, mince brunette qui jouait de son bâton en baguette de fée.

Une foule les suivait, des amis oubliés, des visages effacés et des noms disparus, qui surgissaient à la lueur fumante des fusées jaillissant sans fin dans la nuit qu’elles éclairaient et sculptaient dans leurs pans de fumée.

Brusquement tout s’éteignit. Il était seul. Il frissonnait de froid.

Où étaient-ils passés, tous ceux qui avaient marché près de lui sur la route dans la lumière et dans la joie ? Il ne reconnaissait plus rien. Où était-il allé, le vieil homme qui l’avait guidé ? Et pourquoi faisait-il si froid ? Tout à l’heure il faisait si bon marcher dans la nuit tiède. Mais la lune avait disparu, les réverbères s’étaient éteints, la nuit était si sombre autour de lui qu’il ne distinguait plus même la route.

Il marcha longtemps, cherchant la maison, égaré.

Enfin il retrouva la porte. Elle l’attendait, cernée de lumière comme un fantôme.

Le père et la mère étaient là, derrière la vitre, assis à la table de la cuisine sous le rond de la lampe. Ils n’avaient pas allumé la télévision. On voyait qu’ils s’étaient inquiétés, qu’ils étaient soulagés de reconnaître son pas. La mère se leva, le fit entrer, accrocha le volet, et replaça la barre dans son logis.

L’euphonium était posé sur la toile cirée, le père était en train de l’astiquer. Il portait encore son uniforme, il avait même gardé sur sa tête le képi galonné, qui penchait un peu.

— Il a pas pu en jouer jusqu’au bout, dit la mère de sa voix forte de campagnarde. Il était rendu. Il a eu un gros coup de fatigue devant l’église, ensuite il a juste suivi la fanfare jusqu’à l’île, sans jouer. On est rentrés après le feu d’artifice, pour qu’il se repose.

— Ouais, dit le père, l’a bien fallu qu’ils se passent de moi. Plus de souffle. Ces sacrés poumons. Qu’est-ce tu veux.

La voix du père avait toujours ce sifflement bizarre. Il sentit les larmes monter à ses yeux. Machinalement, ses doigts caressèrent l’instrument posé sur la table. Qu’il était grand, et compliqué avec tous ses tuyaux et ses pistons délicats… Le cuivre était chaud et luisant, rassurant. Il s’en empara soudain, porta l’embouchure à ses lèvres, émit un son profond, puis un autre plus grêle, un ré… un sol… un autre sol… au hasard. Puis il saisit le képi sur la tête du père, s’en coiffa à la diable, et se mit à jouer, un peu faux, le Chant des partisans

Quand il eut fini, il salua en soulevant le képi, qu’il replaça de travers sur la tête chauve du père. Les parents applaudissaient et riaient. Il pensa que Juliette les aurait tous trouvés complètement ridicules. Parfaitement idiots. S’amuser de si peu… d’un képi de travers, d’un vieux gamin qui jouait faux. Des ploucs, elle aurait dit, en pinçant les lèvres pour faire entendre le bruit des pas s’enfonçant, ploc, plouc, dans la bouse de village. Oui, ils étaient des ploucs, ils avaient toujours été des ploucs. Mais on était bien sous la lampe piquée de mouches, les coudes posés sur la toile cirée, à rire ensemble.

—Tu sais encore en jouer, finalement, dit le père, de sa drôle de voix sifflante, ça t’a servi à quèque chose, tout de même, ce que je t’avais appris dans le temps.

—Ton grand-père aurait été content de t’entendre, dit la mère, il avait été dans la Résistance, ton grand-père.

— C’était un soir pour s’amuser, dit le père.

—T’as aimé le feu d’artifice donc, autant comme le bal, faut croire, puisque t’es rentré si tard, dit la mère.

—Ah oui, oui, le feu d’artifice… le bal…

—On est content qu’t’ayes encore pu voir ça. Y en aura plus, à partir de l’an prochain. Plus de feu d’artifice, même pas de bal. Trop cher. Tu sais, ici c’est la crise à ne pas croire. La Seita a fermé à Oudon, ils délocalisent tout en Pologne, les gars ont été licenciés. Tous. Alors les gens s’en vont, ils vendent, ou bien ils sont saisis… même l’école, on parle de la fermer… on est plus assez au village pour payer les impôts qu’il faudrait. Oh, on en a bien discuté au conseil. Pour le 14 juillet on aura plus d’quoi. C’est comme ça pas autrement. Mais tout de même ça fait deuil, dit la mère. 

—C’est bien que ça t’aye plu, pour la dernière fois, dit le père.

—Oui, t’as eu raison d’en profiter, dit la mère.

—C’est bon, des fois, de se coucher un peu tard, dit le père.

—T’as bien fait de revenir, dit la mère. Et comme elle parlait vraiment très fort, c’est à peine si l’on put entendre le long soupir sifflant qu’émit le père, en guise d’approbation.

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10 commentaires pour 14 juillet

  1. almanito dit :

    Il a retrouvé l’espace d’une soirée la magie de son enfance et la complicité avec son père, sans doute pour la dernière fois.
    Ton récit me fait penser, à celui de l’an dernier, « L’année prochaine en l’an 2000 », une fin dans les lumières d’un feu d’artifice, l’affirmation et l’explosion de la vie pour certains sur fond de tristesse et de jamais plus pour d’autres.
    J’ai aussi beaucoup aimé cette nouvelle, doucement teintée de nostalgie.

  2. Sans doute une dernière fois côté père, va savoir vu son état de santé…. eh oui marier une fille plutôt snob et dédaigneuse, même y venir pour saluer les beaux-parents autrement qu’à Noël est au-dessus de ses forces, moi je les aime bien ces « ploucs » !!!!

  3. Quichottine dit :

    Profiter de ces derniers moments de complicité, même si ils ont un goût amer.
    Merci pour cette page, Carole.
    Passe une douce journée.

  4. eva dit :

    « Il imagina les frêles roses de lumière s’envolant au-dessus des arbres, retombant lentement en pétales d’étincelles, puis s’éteignant, haillons d’épines grises, dans la nuit refermée. »…
    quel talent Carole ! et je ne parle pas du récit, digne de Maupassant… Un petit campagnard qui va faire sa vie ailleurs… qui a presque oublié d’où il sort et ce qu’il doit à ses parents… Les souvenirs qui resurgissent à l’instant où il s’y attend le moins, et puis ce grand moment entre rêve et réalité…
    J’aime ce que tu écris, et tu le fais bien !…

  5. fanatiques2numerique dit :

    Bonjour,
    Encore un bien bon moment passé à vous lire.
    Il y a tant de choses dans ces lignes. Sans doute faut-il avoir bien vécu pour pouvoir les comprendre. Le temps qui passe, les petites gens, les « bonnes familles », tout cela est très touchant avec vos mots

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