L’oiseau bleu

Je rêvais.

Je rêvais d’un perroquet bleu.

C’était un grand perroquet merveilleux qui volait doucement dans mon jardin. Il s’est posé sur mon cou. Il m’a enveloppée dans le bleu de ses ailes immenses et dans la chaleur de ses plumes. Et il a murmuré, de sa voix claire qui rocaillait d’étoiles : « Rrrêve », rrrêve »…

Mais le vacarme, au-dehors, a fini par me réveiller. J’ai entrouvert la fenêtre. C’était la voisine, Mme Dumaurier. Elle était en chemise de nuit, elle courait en tous sens dans les allées de son  jardin, et elle hurlait : « Charmant, reviens, reviens, je t’en prie ! Charmant ! » Le grand perroquet bleu volait de branche en branche. Il paraissait la narguer. Pauvre femme, glacée et débraillée dans sa petite chemise rose, elle avait l’air si sotte, si démunie… Soudain, il a pris son envol.
La voisine a encore crié : « Attrapez-le, attrapez-le ! » Mais le perroquet, impitoyable et majestueux, est parti très haut au-dessus des toits, vers la ville. Elle s’est mise à sangloter. J’ai entendu, de l’autre côté, les Huet qui disaient : « Quand on a un perroquet comme celui-là, on fait attention, tout de même…

-C’est quand elle a ouvert ses volets. Elle le rentre dans une cage pour la nuit. Et là, cette nuit, pafff… la cage était mal fermée. Elle s’était aperçue de rien, manque de chance… Lui, il guettait apparemment. Il se tenait immobile, l’air de rien et… pfffuitt, dès que la fenêtre a été ouverte, il s’est lancé. C’est malin, ces bêtes-là.

-Il paraît que ça vaut très cher.

-Dix mille euros, à ce qu’il paraît. Elle l’a payé dix mille euros, je l’ai su par sa femme de ménage.

-Quelle idée, d’acheter un oiseau ce prix-là…. »

Et j’ai refermé ma fenêtre. Les Huet sont si bavards. J’avais à travailler.

Je suis restée un moment à mon bureau… je n’arrivais pas à poser les yeux sur le livre que j’avais ouvert… Descartes, Discours de la méthode, édition universitaire annotée.

Je n’arrêtais pas de penser à ce perroquet magnifique, qui volait, là-bas, dans le ciel rougi d’aube, au-dessus de la ville. Une lubie de madame Dumaurier, cet oiseau, une fantaisie de veuve inconsolable. Elle était un peu bizarre, à vrai dire, cette madame Dumaurier, depuis la mort de son mari.

Je l’avais rencontrée, un soir, sur le trottoir, alors que je sortais mes poubelles. C’était l’hiver dernier. Elle m’avait dit : « Vous allez peut-être entendre un peu de bruit chez moi… ne vous étonnez pas… J’ai fait une folie, vous n’allez pas me croire : j’ai acheté un perroquet… un perroquet bleu… un ara Hyacinthe… ils sont très rares, vous savez, les Hyacinthe… je lui apprends à parler… il a la voix un peu forte, peut-être, ne soyez pas surprise… ne vous inquiétez pas si vous avez l’impression qu’il crie, qu’il se fâche… on a cette impression, quelquefois… mais en fait il est… charmant… Et si vous saviez comme il est… comme il est beau… ! Mon mari avait toujours refusé de prendre un animal… c’était un homme sévère, n’est-ce pas, mon mari… paix à son âme… mais maintenant, n’est-ce pas, tout est changé… Il serait content de savoir que je ne suis plus seule, et un perroquet, c’est beaucoup mieux qu’un chien. Il est d’un bleu, mon Hyacinthe… mais d’un bleu…. d’un bleu…! Quand il s’assied contre moi, que je sens sur mon cou ses plumes toutes douces, il me semble que je rrrêve… »

Je n’avais pas vraiment fait attention, à ce moment-là. Mme Dumaurier vit seule depuis la mort de son mari, mais elle n’a pas voulu quitter sa grande maison. Je pense qu’elle a des revenus suffisants pour pouvoir vivre à sa guise. 

« Alors si elle veut refaire sa vie avec un perroquet bleu, pourquoi pas ? » ai-je simplement pensé… Et puis, apprendre à parler à ce volatile, cela pouvait l’occuper. C’est une femme qui a toujours l’air triste, qui ne reçoit personne, qui ne sort presque jamais.

Je savais, donc, depuis longtemps, qu’elle avait chez elle ce grand oiseau. Mais je ne l’avais jamais vu. Ni entendu d’ailleurs. Et je ne l’avais pas imaginé aussi bleu. Je ne savais pas non plus qu’elle l’avait appelé Charmant… Une idée ridicule, de l’appeler ainsi… pourtant, quel merveilleux, quel charmant animal c’était, en effet… je n’aurais jamais imaginé un aussi bel oiseau… l’oiseau bleu, voilà, c’était simplement lui, l’oiseau bleu...

Comme mon travail n’avançait pas,  je me suis accordé un moment de repos… « Un peu de laisser-aller, ce n’est pas forcément une mauvaise chose, m’a soufflé le démon de paresse, on travaille d’autant mieux, après… cela stimule la réflexion… Parfois… » Et, d’un trait, presque sans y penser, au lieu de l’explication du cinquième chapitre du Discours de la méthode que j’avais projeté d’achever pour mon cours de l’après-midi, j’ai rédigé un petit conte, que j’ai  intitulé l’Oiseau bleu :

« Dans un pays lointain, dans un pays très froid, le roi René est en train de mourir. 

Il va mourir. Et il a des regrets. Il a eu des regrets toute sa vie. Il n’a jamais réalisé ses rêves.

Il voulait être poète. Il est devenu professeur. Il voulait vivre un grand amour. Il a épousé la reine Christine, son égoïsme et son caractère irritable.

Et, dans les derniers jours de sa vie, il a pris ce perroquet bleu. La reine Christine s’est mise en colère, mais il a tenu bon, il a installé le perroquet dans sa chambre, dans une grande cage aussi dorée que la sienne.

Et maintenant, il se redresse entre ses oreillers. Il parle au perroquet : « Il faut réaliser ses rêves, dit-il au perroquet, sinon, on meurt seul, si seul, loin de soi-même… » Le perroquet a l’air de comprendre. « Rêver, c’est vivre, il n’y a rien de plus précieux que le rêve… » « Rrrêve », dit le perroquet, attentif. « Les rêves, avant de mourir, on ne pense qu’à cela. On ne pense plus qu’à ce qu’on a raté, à tous ces rêves qu’on a laissé se dessécher »… « Rrrêve », répète le perroquet, pensif…. « Rrrêve »…

Mais le roi René n’entend plus rien, il s’apprête à partir.

Et, brusquement, de son bec, le perroquet pousse le loquet entrouvert, sur la porte de la cage. Il vole un moment dans la chambre, se pose sur le front du roi. « Rrrêve », dit le perroquet. « Rrrêve»… Au bruit, Christine est entrée dans la chambre, elle s’affole de voir le perroquet libéré, elle se précipite pour refermer la fenêtre… trop tard : par la fenêtre ouverte, le perroquet s’envole… et son plumage bientôt se confond avec le bleu profond du ciel d’été.

A l’autre bout de la ville, il y a cet enfant, Léo, qui joue avec une flûte. Une petite flûte discordante qu’il a fabriquée lui-même avec un morceau de canne à pêche. Il en joue sans cesse, il aime tant la musique qu’il entend quand il joue des mélodies qui n’ont jamais existé.

Ses parents agacés lui disent sans cesse de faire silence. A quoi cela peut-il servir, à un enfant qui doit devenir charcutier, de jouer de la flûte ? Il joue dans le petit jardin, tout seul. Le perroquet se pose sur un arbre, il écoute l’enfant jouer. « Rrrêve », dit doucement le perroquet. Et l’enfant lève la tête. « Rrrêve ». L’enfant joue longtemps, sous le regard sérieux du perroquet. Le perroquet approuve, il peut partir, il a encore tellement à faire.

Il gagne, un peu plus loin, un autre jardin où une femme fatiguée étend du linge. Il se pose devant elle sur l’herbe. « Rrrêve », dit-il en se posant, et la femme pousse un cri. « Rrrêve, il faut rrrêver… »

Mais, dit la femme, j’ai encore du linge à étendre, et la vaisselle à faire, et l’escalier à cirer, et la cuisine à préparer, et…

« Rrrêve, dit le perroquet. La femme s’assied dans l’herbe en pleurant. Elle se souvient qu’elle voulait être heureuse, autrefois. Mais ce n’est plus possible.

« Mais si, dit le perroquet, mais si, voyons… rrrêve… rrrêve… »

La femme sourit au perroquet, elle sèche ses larmes. Elle étendra le linge, elle fera le repassage, elle préparera la cuisine, et elle lavera la vaiselle. Mais, ensuite, au lieu de regarder la télé en tricotant ou en reprisant des chaussettes, près de son mari, elle ira dans la chambre, elle mettra, par exemple, la robe de mariée piquée de perles qu’elle a gardée dans une housse, ou bien elle portera le collier d’ambre à trois rangs que sa mère lui avait donné, quand elle était une jeune fille qui rêvait… et elle se regardera longtemps dans la glace.

« Bon, dit le perroquet, ce n’est pas si mal pour ce soir. Je reviendrai. En attendant, rrrêve! »

Et il s’envole en criant toujours de sa voix rauque « rrrêve »…

Il a encore un long chemin à parcourir.

Il se pose sur le rebord d’un balcon. C’est un philosophe qui vit là…

…………………………………………………………………………………………………………………………..

… »Tant pis,  dit le perroquet », et il vole un long moment, seul et libre, au-dessus de la ville. «Rrrêve, rrrêve », entendent les enfants, « rrrêve, rrêve », entendent les vieillards. « Rrrêve, rrrêve », cela roule partout comme un petit tambour. Cela résonne et danse, comme un doux air de flûte, arrachant dans les coeurs l’ivraie du doute pour y semer le bon grain du bonheur.

Dans la chambre glacée, là-bas, où tombe la nuit bleue, le roi René agonise, il ne veut plus être seul, il rêve que le perroquet bleu revient. Le perroquet cogne du bec sur le carreau. La fenêtre s’ouvre très doucement. Et le perroquet bleu revient, se pose près du roi. A mesure que René avance vers la mort, le perroquet se fait de plus en plus bleu. Au dernier soupir du roi, il disparaît dans le ciel profond de l’heure bleue. La reine Christine pousse un grand cri d’effroi. Et toutes les dames de la cour entrent en caquetant dans la chambre du mort. Et c’est comme si l’oiseau bleu n’avait jamais, jamais existé. »

Quand le récit s’est achevé, j’ai été déçue. Ce n’était qu’une pochade, et je n’en attendais qu’un peu de distraction, mais vraiment je n’avais rien fait de bon. Un bout d’histoire sans queue ni tête, avec une fin sinistre, un récit misérable enfin, indigne d’être appelé conte. En plus, quand j’en étais arrivée au philosophe, l’inspiration m’avait lâchée, et j’avais laissé un grand blanc… qu’est-ce qu’on peut bien faire d’un philosophe dans un conte ? pourquoi est-ce que j’avais eu l’idée d’y mettre un philosophe ? Je n’écris jamais ce genre de chose, d’habitude… A quoi bon rédiger des contes bleus ? Nous ne sommes plus au temps du Cabinet des fées, n’est-ce pas ? Absurde matinée. Pourquoi aussi m’avait-on réveillée si tôt, tout à l’heure ? Cette idiote de Madame Dumaurier avec son perroquet… Si j’avais mieux dormi…

Mais je n’avais pas que cela à faire,  j’avais assez perdu mon temps.

J’ai repris ma lecture du cinquième chapitre du Discours de la méthode« Car c’est une chose bien remarquable, qu’il n’y a point d’hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés, qu’ils ne soient capables d’arranger ensemble diverses paroles, et d’en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées ; et qu’au contraire il n’y a point d’autre animal tant parfait et tant heureusement né qu’il puisse être, qui fasse le semblable. Ce qui n’arrive pas de ce qu’ils ont faute d’organes, car on voit que les pies et les perroquets peuvent proférer des paroles ainsi que nous, et toutefois ne peuvent parler ainsi que nous, c’est-à-dire, en témoignant qu’ils pensent ce qu’ils disent… Et ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu’elles n’en ont point du tout… »

Vers midi, j’avais à peu près terminé mon cours, et j’en étais assez satisfaite, quand j’ai entendu du bruit. Quelque chose ou quelqu’un cognait à ma fenêtre. Je me suis approchée. C’était lui, le perroquet bleu. Il était revenu. Je lui ai ouvert, je lui ai caressé la tête, il a émis un petit grognement satisfait, puis il s’est mis à voleter gracieusement dans mon bureau.

Il était vraiment aussi beau qu’en rêve. Il illuminait la pièce de toute sa grâce amazonienne. J’ai abandonné mon cours, je l’ai suivi du regard. Cela ne m’étonnait plus, finalement, qu’on dépense une somme astronomique pour vivre avec un perroquet bleu, qu’on parle de lui avec des yeux extasiés, qu’on l’appelle Charmant. Et les larmes, les cris de désespoir, ce matin, quand il s’était enfui, je les comprenais maintenant.

Mais il s’était posé sur une étagère de la bibliothèque, et il piquait le dos des livres de son grand bec bordé de jaune.

« Crr… Crr… »

De toute évidence, il avait faim.

J’avais à la cuisine un petit paquet de pistaches que je suis allée chercher. Peut-être que les perroquets mangent des pistaches ?

J’avais un peu de lait aussi, dans une casserole, au frigo. Je l’ai versé dans une coupe. Peut-être que les perroquets boivent du lait ?

Il a mangé les pistaches et il a bu le lait. Il broyait dans son grand bec les coques des pistaches, il rejetait les déchets comme de une sciure qu’il lançait sur la moquette, et pour chaque goutte de lait qu’il avalait, il en crachait dix autour de lui. Il était incroyablement gourmand, avide et sale. Au fond, ce n’était qu’un oiseau très ordinaire

Quand il a été rassasié, il s’est mis à voleter dans la pièce. Il était si beau de nouveau que j’ai eu honte d’avoir douté de lui. Puis il s’est posé sur mon épaule. Il était lourd, si lourd, le pincement de ses serres agrippant ma peau était insupportable… J’ai tiré de toutes mes forces sur ses pattes pour qu’il aille se poser ailleurs. « Frr Frrr »… a-t-il protesté… « Frrr Frrrr ! » Il avait l’air vraiment fâché.

J’ai fait de mon mieux, je lui ai dit : « Rrrêve,  rrrêve… » mais il m’a regardée de tout son haut, sans répondre, l’oeil dur, comme si j’avais été très sotte.

Il ne parlait pas, en fait. « Crr », « Frr »… tout au plus… Madame Dumaurier avait perdu sa peine. Pauvre femme. Au moins le retour de l’oiseau lui ferait plaisir.

J’ai décroché mon téléphone, je l’ai appelée.

A l’autre bout du fil, elle a failli s’évanouir de joie.

Je lui ai dit de venir très vite, avec la cage. A nous deux, nous parviendrions, en rusant un peu, à le reconduire à sa place, derrière les barreaux.

J’ai reposé le téléphone. Comme s’il s’était douté de ma trahison, il m’a observée un instant, très attentivement, de son oeil noir tout cerné d’or, puis il a eu l’air de rire, il a voleté jusqu’à mon bureau, et, sur le cours que je venais de préparer, juste au milieu, il a déposé une longue fiente toute grise et liquide qui a lentement coulé sur la feuille. Et puis une autre encore, toute petite, celle-là, sèche et jolie comme une brindille, qui est venue piquer la dernière page de mon Oiseau bleu.

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20 commentaires pour L’oiseau bleu

  1. jill bill dit :

    Un compagnie de plusieurs dizaines d’années qu’un perroquet chez soi… je souris aux dernières lignes… Merci Carole…

  2. almanitoo dit :

    La pauvre Madame Dumaurier ne savait pas que les rêves ne s’achètent pas et qu’on ne peut pas non plus les garder jalousement en cage, si dorée soit-elle….
    La fin me fait sourire aussi, gardant du Discours de la méthode un souvenir embué de perplexité somnolente… le bel oiseau bleu m’a généreusement vengée!

  3. Catheau dit :

    Quand un perroquet nous rend philosophe, il nous apprend à rêver… et à mourir. Félicité le savait déjà. Amitiés.

    • carolechollet dit :

      Merci, Catheau, de révéler l’une des (nombreuses) « clés » littéraires du récit. Félicité a trouvé sa part de bonheur sur terre, grâce au perroquet qui la faisait rêver. Amitiés.

  4. C’est un joli conte.. l’oiseau bleu fait rêver…
    et le rêve nous fait accepter bien des réalités si lourdes.!
    Merci Carole

  5. emma dit :

    un prince charmant ailé plutôt qu’un gigolo qui l’aurait déplumée, bon choix pour la veuve enfin libre de faire des « folies » ! un porteur de rêve chez un roi-professeur-poete frustré, mourant de surcroit, jolie mission ! une narratrice quelque peu distraite, qui sans doute reprochera à ses élèves de l’être pendant ses cours, sans oublier des voisins terre à terre, voilà des personnages fort pittoresques embarqués pour un voyage sur l’aile du rêve…

  6. Valentine dit :

    C’est bien la personnification du RÊVE… Et comme cette fois encre tu l’exprimes bien !

  7. louv' dit :

    Quel beau et touchant récit ! Si riche en significations qu’on y trouve forcément ce que l’on cherche. Cet oiseau bleu a le don de faire disparaître les aigles noirs…

  8. Cardamone dit :

    Rêve général! Oh elle a vraiment tort, la narratrice, c’est un très joli conte qu’elle a écrit!

  9. Quichottine dit :

    Rêve ou réalité… Mais en tout cas, un « conte » bien agréable à lire…
    J’aime ce pouvoir qu’ont nos amis, qu’ils soient ailés ou à quatre pattes, de nous faire avancer.

    Passe une douce soirée, Carole. Merci pour tout.

  10. zadddie dit :

    Est elle donc « bête » et ordinaire cette injonction au rêve….? juste bonne pour les enfants et les vieillards…? Cette grosse fiente sur la philosophie…
    Beaucoup de questions dans la petite tête, je reste songeuse comme souvent…

    • carolechollet dit :

      Non, elle est juste, cette injonction, mais la narratrice n’a pas su lui obéir. Elle s’est écartée du rêve qui la tentait d’abord. La fiente n’est pas tombée sur la philosophie, mais sur le commentaire scolaire, remarque-le bien. En fait, c’est aussi un texte autobiographique, d’une certaine façon, ce conte dépourvu de tout réalisme. Je l’ai d’abord vu dans un « vrai » rêve, ce perroquet bleu, et les premières lignes du récit correspondent exactement à ce rêve que j’ai fait un matin avant de me réveiller.

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